Définition des objectifs : au début d’un projet, il est important d’établir ses objectifs et ceux du public. Votre processus décisionnel s’en trouvera simplifié tout au long du développement.

Esquisses et idées : en menant une réflexion structurée en réalisant des esquisses, vous pourrez rapidement trouver des idées et commencer à articuler votre plan.

Création du storyboard : lors de cette étape, vous tracez les grandes lignes des moments clés, de l’arc narratif dans son ensemble, du cheminement du participant entre le point A et le point B, et des interactions ou animations importantes susceptibles de survenir dans l’intervalle.

Création d’un prototype : il est parfois difficile d’imaginer ce à quoi ressemblera une expérience spatialisée, c’est pourquoi il est important de créer un prototype de votre plan (disposition, interactions, etc.) afin de le tester dans l’espace physique.

Conception et création des ressources : une fois que vous avez testé l’expérience et que vous êtes satisfait de la composition de base et des interactions, vous pouvez passer au design, à la conception et à la création des ressources.

Création d’une scène AR : une fois les ressources créées, vous pouvez les importer et les disposer dans l’espace de travail 3D d’Adobe Aero. En débutant vos designs dans la version pour ordinateur, puis en effectuant des tests sur un appareil mobile, vous bénéficiez d’un processus d’importation simple et d’une grande précision. Vous vous assurerez en parallèle que la composition fonctionne dans l’espace physique.

Ajout d’animations et d’interactions : une fois vos éléments disposés, il est temps de passer à l’ajout d’animations et d’interactions personnalisées à l’aide du créateur de comportements.

Test : une fois le projet terminé, vérifiez une dernière fois tous les détails. Étudiez la composition sous différents angles, testez sur plusieurs appareils mobiles et effectuez des tests utilisateur. Vous vous assurerez ainsi que le projet est prêt à être partagé.

Partage : pour partager l’expérience, il vous suffit de cliquer sur l’icône de partage afin de créer une URL et un code QR. En cliquant sur ce lien sur un appareil mobile, Aero s’ouvrira et l’expérience démarrera.

Créez toujours vos designs dans une optique de confort et de sécurité. Limitez dans la mesure du possible la zone du monde réel que vous couvrez. Ainsi, vous ne désorienterez pas l’utilisateur et ne le mettrez pas en danger.

Gardez à l’esprit qu’il s’agit d’un média totalement inédit. De nombreux utilisateurs vont découvrir la réalité augmentée avec votre expérience. Il est donc important de prendre en compte les débutants.

Essayez de conserver une taille de fichier globalement inférieure à 50 Mo.

L’utilisation prolongée de la réalité augmentée peut engendrer de la lassitude chez l’utilisateur. Par conséquent, privilégiez les expériences courtes.

Évitez de reproduire la réalité virtuelle en réalité augmentée. Autrement dit, ne remplacez pas totalement le monde réel, mais tirez-en parti. C’est le principe même de la réalité augmentée.

La compression JPG peut vous aider à conserver des fichiers de taille raisonnable.

Compte tenu de la façon dont les ordinateurs (et les cartes graphiques) traitent les données, il est souvent judicieux d’utiliser des images en puissance de deux, c’est-à-dire des images ayant un rapport L/H de 1/1 ou 2/1, et dont les côtés sont des multiples de 2 ou de 8.

Les animations 2D sont importées sous forme de séquence PNG compressée dans une archive ZIP. Les fichiers sont susceptibles d’être volumineux. Par conséquent, essayez de conserver des dimensions de fichier et des cadences aussi basses que possible, tout en préservant la fidélité.

Si vous utilisez des fichiers Photoshop contenant des calques, Aero créera automatiquement une illustration avec de la profondeur. Faites glisser votre fichier PSD dans l’espace de travail 3D d’Aero, puis ajustez l’espacement des calques dans le panneau Propriétés.

À l’heure actuelle, Aero prend en charge les modèles comportant jusqu’à 130 000 polygones, mais n’oubliez pas que plus votre modèle est simple, plus il sera performant.

J’ajuste toujours l’échelle, la rotation et la position avant de créer une animation. Ainsi, l’origine (c’est-à-dire là où votre modèle est ancré) sera définie sur 0,0 et toutes les animations disposeront des bons points de départ et d’arrêt.

Lorsque j’utilise une matière qui a des textures, j’essaie de réduire au maximum la taille de mes fichiers en utilisant le format JPG compressé et des images en puissance de deux.

Certaines matières plus avancées (également appelées « shaders ») ne sont pas prises en charge dans Aero.

Une armature est une sorte de squelette qui contrôle l’animation de certaines parties des modèles 3D. C’est la solution la plus efficace pour utiliser les animations 3D en réalité augmentée.

Réalisez le baking de vos animations 3D avant de les exporter.

Le format GLB est souvent plus compact que le format FBX, et fonctionne bien dans Aero.