Tendances mondiales des réseaux sociaux : Qui publie, édite et participe le plus ?
Un aperçu des comportements au sein des réseaux sociaux, des préférences de plateforme et des motivations des utilisateurs dans six pays
Adobe Express
07/02/2025
Les réseaux sociaux façonnent notre façon de communiquer, de partager nos expériences et de nous exprimer. Mais comment varient les habitudes sur les réseaux sociaux selon les pays ? Notre récente étude, menée auprès de 1 010 utilisateurs de réseaux sociaux dans six pays, a révélé des perspectives exploitables sur les tendances mondiales de l'engagement numérique. De la fréquence de publication à l'impact émotionnel des réseaux sociaux, en passant par les préférences de plateformes, cet article explore la diversité des comportements en ligne et les facteurs qui influencent nos interactions numériques.
Éléments importants à retenir
L'Afrique du Sud se place globalement en tête des publications sur les réseaux sociaux, avec une moyenne de 3,3 publications publiés par jour.
Sur le plan mondial, Instagram est le favori des utilisateurs de réseaux sociaux, le Mexique, l'Allemagne et le Royaume-Uni affichant les préférences les plus marquées.
35 % des utilisateurs ont besoin de passer une à deux heures par jour sur les réseaux sociaux pour se sentir satisfaits.
Près d'un utilisateur sur six (16 %) compte sur les réseaux sociaux pour préserver sa santé mentale et son bien-être.
Près de la moitié des utilisateurs de réseaux sociaux (47 %) modifient leur contenu en moins de cinq minutes avant de le mettre en ligne. Les Britanniques (57 %) et les Américains (54 %) sont les plus enclins à le faire.
37 % des utilisateurs de réseaux sociaux ont supprimé des publications en raison d'un niveau d’engagement insuffisant, l'Afrique du Sud (57 %) et le Mexique (48 %) étant les pays les plus susceptibles de le faire.
Les réseaux sociaux font partie de la vie quotidienne d’une très grande multitude d’internautes, mais les modes d'utilisation et les préférences varient selon les pays et les groupes démographiques. Explorons les tendances globales de l'engagement dans les réseaux sociaux, de la fréquence des publications aux préférences de plateforme, en passant par les liens émotionnels.
Instagram a remporté la première place en tant que plateforme préférée des utilisateurs, les Mexicains, les Allemands et les Britanniques affichant la plus forte préférence pour cette application de partage de photos.
Le temps passé sur les réseaux sociaux varie également selon les tranches d'âge et les pays. Alors que l'utilisateur moyen de réseaux sociaux dans le monde y passe un peu plus de deux heures par jour, les internautes sud-africains déclarent y passer environ trois heures et demie. Il n'est pas surprenant que les utilisateurs de la génération Z passent le plus de temps en ligne, un sur six y consacrant au moins cinq heures par jour, tandis qu'un parent sur huit suit de près, passant plus de quatre heures par jour sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux procurent un sentiment de satisfaction ou de contentement aux utilisateurs lorsqu'ils se connectent à d'autres personnes par voie numérique. Plus d'un tiers des utilisateurs (35 %) a déclaré avoir besoin d'une à deux heures par jour sur les réseaux sociaux pour obtenir cette satisfaction. Les utilisateurs de réseaux sociaux du Royaume-Uni et d'Australie (56 % pour chacun de ces deux pays) et des États-Unis (46 %) sont les plus susceptibles de se sentir satisfaits en consacrant moins d'une heure aux réseaux sociaux. En Afrique du Sud, les utilisateurs sont les plus susceptibles d'avoir besoin de plus de quatre heures (29 %).
D'autres études montrent que la consultation et le partage des publications sur les réseaux sociaux peuvent nuire à la santé mentale. Nous avons demandé aux utilisateurs ce qu'ils ressentent lorsqu'ils ne peuvent pas accéder aux réseaux sociaux. Cette question a révélé diverses réactions émotionnelles, notamment :
L’ennui (53 %)
La peur de manquer (22 %)
La solitude (14 %)
L’anxiété (13 %)
Les utilisateurs de la génération Z sont particulièrement affectés, avec 67 % d'entre eux qui s'ennuient et 28 % qui éprouvent la peur de manquer lorsqu'ils n'ont pas accès aux réseaux sociaux. Dans l'ensemble, plus d'un utilisateur sur cinq (21 %) s'est déclaré anxieux ou stressé lorsqu'il n’y avait pas accès. La génération Z (27 %) reste la plus susceptible de ressentir ces émotions négatives.
Près d'un utilisateur sur six (14 %) a déclaré compter sur les réseaux sociaux pour sa santé mentale et son bien-être, en particulier en Allemagne (17 %), aux États-Unis (16 %) et en Afrique du Sud (16 %). La génération Z s'est montrée plus dépendante (17 %) que les autres générations.
Tendances mondiales de publication
Ensuite, notre étude examine dans différents pays la fréquence de partage des contenus et les moments de la journée que les utilisateurs préfèrent pour communiquer avec leur communauté en ligne.
La fréquence de publication varie d'une plateforme à l'autre pour un engagement optimal. Mais dans l'ensemble, un peu plus d’un tiers des personnes interrogées (33 %) ont déclaré qu'elles publiaient sur les réseaux sociaux en moyenne plusieurs fois par semaine. Suivies de près par ceux qui publient plusieurs fois par jour (27 %) et une fois par jour (25 %). Seulement 14 % partagent du contenu une fois par semaine ou moins.
Si l'on examine la fréquence de publication quotidienne par pays, les utilisateurs d'Afrique du Sud sont les plus prolifiques, avec une moyenne d'environ 3,3 publications par jour sur les réseaux sociaux. Les utilisateurs britanniques publient le moins souvent, avec une moyenne de 1,9 fois par jour.
L'après-midi est la période préférée de publication. 43% privilégient ce créneau horaire pour partager leur contenu. Les publications en soirée viennent en deuxième position, avec environ un tiers (32%) des utilisateurs. Les publications du matin sont beaucoup moins fréquentes (16 %) et celles de fin de soirée sont les moins fréquentes (9 %).
Ce que révèlent les publications
Comment naissent les publications et quel impact ont-elles ? Cette section révèle ce qui influence les habitudes de publication et les réponses des utilisateurs aux interactions avec le public.
Les utilisateurs ont évoqué toute une série de motivations principales qui animent la publication de messages sur les réseaux sociaux :
Partage d'expériences personnelles (73 %)
Garder le contact avec les amis et la famille (56 %)
Quelle est l'attitude des utilisateurs à l'égard des réactions générées par les publications ? Très démarquée, la génération Z compte 29 % de répondants qui dépendent des « likes » pour leur validation personnelle. Paradoxalement, cette génération est aussi celle qui préfère le plus ne pas recevoir de likes (34 %).
La recherche d'engagement est évidente dans tous les groupes d'âge. Un utilisateur de réseaux sociaux sur huit a participé à des « groupes d'engagement », dont les membres s'informent mutuellement pour aimer immédiatement de nouvelles publications. Cette pratique est plus fréquente chez les jeunes utilisateurs : la génération Z (15 %) et les milléniaux (12 %).
Les habitudes d'édition de contenu varient : près de la moitié des utilisateurs (47 %) passent moins de cinq minutes à l’édition de leurs publications avant de les partager. Les Britanniques (57 %) et les Américains (54 %) sont les plus enclins à modifier leur propre contenu aussi rapidement. Près d'un Sud-Africain sur dix (9 %) a besoin de plus d'une demi-heure pour perfectionner son contenu.
La suppression de publications motivée par un niveau d’ engagement insuffisant est une pratique courante, 37 % des utilisateurs l’ayant utilisée. Les internautes d'Afrique du Sud (57 %) et du Mexique (48 %) sont les plus enclins à supprimer les publications qui n'ont pas reçu suffisamment de commentaires ou de likes.
Les réseaux sociaux au-delà des frontières
Dans le domaine des réseaux sociaux, les habitudes sont loin d'être universelles. Depuis les affiches prolifiques d'Afrique du Sud à la domination mondiale d'Instagram, en passant par la relation complexe de la génération Z avec les likes, l’engagement des utilisateurs sur les plateformes de réseaux sociaux prend des formes nombreuses et variées. Non seulement les réseaux sociaux créent des liens qui dépassent les frontières, mais ils reflètent et façonnent aussi nos différences culturelles, nos motivations personnelles et notre bien-être émotionnel.
Lorsque nous cliquons, publions et partageons, n'oublions pas l'expérience humaine qui se cache derrière chaque « like », chaque commentaire et nombre de « followers ». Chacun de ces événements contribue au débat mondial qui caractérise notre ère numérique.
Méthodologie
Pour cette étude, nous avons interrogé 1 010 utilisateurs de réseaux sociaux dans six pays différents afin d'explorer leurs comportements, leurs préférences et leurs motivations à l'échelle internationale. Nous avons sélectionné ces pays pour obtenir une représentation diversifiée de l'utilisation des réseaux sociaux dans les principales régions, notamment en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique et en Australie. Leur répartition se présente comme suit :
Australie 12 %
Allemagne 12 %
Mexique 13 %
États-Unis 25 %
Royaume-Uni 25 %
Afrique du Sud 12 %
La répartition des générations est la suivante :
Génération Z 31 %
Milléniaux 49 %
Génération X 16 %
Baby-boomers 4 %
L'enquête a été réalisée du 18 au 24 juillet 2024. Tout pourcentage ne totalisant pas 100 % est dû aux arrondis.
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